Fin 2012, une étude de l’Apec a rappelé l’importance des PME dans l’emploi des cadres. Au nombre de 3,5 millions en France, elles emploient 50% des salariés et 35% des cadres français, soit des milliers d’opportunités de carrières chaque année. Y compris en période de crise ! De nombreuses TPE/PME sont confrontées au renouvellement de leur effectif cadre, notamment pour remplacer les départs en retraite, plus nombreux proportionnellement que pour l’ensemble des entreprises françaises. Pour autant, les PME (dont les startups et les Jeunes Entreprises Innovantes) peinent encore à attirer de bons candidats. C’est que les idées reçues sur le match PME/grands groupes ont la vie dure…
Les grands groupes ont la réputation d’offrir un package salarial plus élevé, de vraies formations professionnelles, plus de perspectives de carrière, plus de moyens humains, financiers ou techniques… Sans compter, il faut le reconnaitre, que travailler chez un fabriquant de produits de beauté claque sans doute plus sur Facebook qu’un poste, même super, chez Dupont SARL !
Pour autant, les PME ne manquent pas d’atouts : de vraies responsabilités, de l’autonomie, de la polyvalence, un accès direct à la direction générale, de la rapidité, de la souplesse, du fun et du funk ! Ce sont de réels terrains de révélation des potentiels et les lieux d’une vraie contribution directe au business. Et quand leur stratégie est en jeu, elles sont aussi capables de jouer dans la cour des grands sur le plan du salaire.
Quant à la sécurité de l’emploi, à l’heure des plans sociaux, restructurations, réorganisations à coups de milliers d’emplois supprimés, il suffit d’ouvrir un journal pour y trouver trop souvent quelques grands noms du CAC 40.
Question de personnalité, d’ambition et de choix de vie.
En bonus, trois chatons beaucoup trop mignons. Small is beautiful, la preuve.